Le glanage urbain offre désormais une deuxième vie aux objets du quotidien

Des livres qu’on aimerait voir dans sa bibliothèque et non pas jetés à la poubelle, un pied de lampe de chevet qui pourrait être recyclé après nettoyage et ponçage, une table qui pourrait être réparée facilement et repeinte, une pièce détachée qui nous manque… la liste est longue des objets que les personnes récupèrent ça et là au moment des ramassages des encombrants.

Toutes catégories sociales confondues, 38 % des français avouent avoir récupéré des objets jetés ou déposés sur les trottoirs au cours des douze derniers mois, selon une étude réalisée par l’Observatoire société et consommation (Obsoco) publiée mardi 13 novembre 2012.

Ce glanage urbain correspond avant tout à un souci de développement durable, une envie de ne pas voir gaspiller bêtement des objets qui peuvent être encore utilisables. De plus en plus de français récupèrent en effet des objets afin de leur offrir une 2e vie.

La nécessité économique prévaut cependant pour certaines personnes en situation précaire ou disposant de peu de revenus.