L’affaire de la viande de cheval dans les plats surgelés au bœuf fait perdre 1 millions d’euros par semaine aux supermarchés

L’affaire de la présence de viande de cheval dans certains plats cuisinés pourtant garantis au boeuf engendre des pertes financières de l’ordre d’un million d’euros par semaine aux grandes surfaces, selon l’étude réalisée chaque semaine par le Cabinet Nielsen Scan Truck.

Si la première semaine de février avait connu un recul des ventes des plats surgelés à base de boeuf de l’ordre de 18 %, les semaines suivantes ont enregistré des baisses conséquentes de 45 et 47 % de chiffre d’affaires. En outre, 39 % des consommateurs avouent vouloir éviter durablement ces types de plats.

64 % des français se sentent également trompés sur la composition des préparations à base de boeuf. Cela se reflète d’ailleurs par une nette diminution des ventes de raviolis en conserves (-6 puis – 18 % de ventes), de plats cuisinés frais à base de pâtes (-16 et -17 %)…

Et les grandes surfaces de distribution ne sont pas les seules impactées puisque les consommateurs souhaitent limiter pour le moment leurs achats en viandes dans les magasins de hard-discount, mais aussi leurs déjeuners à l’extérieur pour aller manger des plats à base de boeuf : restaurants – 14 %, fast-food – 27 % et cafétérias – 32 %.