Les appareils économes en énergie ne seraient pas rentables pour les consommateurs

Selon une étude de l’UFC-Que Choisir, parue mardi 25 mai  2010, les appareils électro-ménagers les moins énergivores (A, A+, A++) ne permettraient pas d’économiser de manière satisfaisante sur la facture d’électricité et donc de rembourser l’investissement financier plus important de départ.

L’association consumériste dénonce par exemple le cas d’un réfrigérateur-congélateur affichant une étiquette énergétique de classe A++ et coûtant 282 € de plus qu’un même appareil de classe A. Au bout de 10 ans d’utilisation, la réduction d’électricité ne s’élève qu’à 160 €. La différence entre prix d’achat et économie réalisée se creuse pour un sèche-linge.

L’UFC-Que Choisir dénonce le fait que les appareils de classes B à G ne sont plus vendus en magasins. Cela fausse donc l’avis du consommateur lorsqu’il opte pour une classe A pensant acheter le produit le plus économique en électricité.

L’association demande donc au Gouvernement à la fois la mise en place d’un système bonus-malus sur l’électroménager mais aussi la révision de l’étiquetage énergétique, devenu obsolète. Elle propose également d’étendre l’étiquetage aux téléviseurs, aux ordinateurs, aux aspirateurs…

L’étude de l’UFC-Que Choisir a porté sur 7.395 modèles de réfrigérateurs-congélateurs et sèche-linge de 1.464 magasins répartis sur tout le territoire français.