Les destructions de produits neufs non alimentaires représentent 630 millions d’euros par an
Chaque année, les entreprises de produits non alimentaires détruisent pour 630 millions d’euros d’articles neufs, selon l’étude réalisée par l’Agence du don en nature publiée ce lundi 7 avril 2014.
En effet, les produits invendus sont rapatriés aux fabricants qui doivent alors trouver une solution pour écouler la marchandise restante : solderies, grossistes ou stockage dans leurs entrepôts. Pour ce dernier cas, cela engendre des frais et même des pertes pour le fabricant. C’est pourquoi, certaines entreprises n’hésitent pas à faire détruire leurs marchandises plutôt que de les garder.
Parmi les articles non alimentaires jetés chaque année, les livres et produits multimédia arrivent en tête du classement avec pas moins de 287 millions d’euros, bien loin devant les produits d’hygiène et de beauté qui atteignent néanmoins 185 millions d’euros. Malgré les modes qui changent aussi rapidement que pour l’habillement, ce sont les jeux et les jouets qui sont finalement les moins détruits avec seulement 2,9 millions d’euros.
Face à ce constat, l’Agence du don (qui compte 70 sociétés donatrices du réseau comme SEB, Guy Degrenne…) souhaiterait que ces invendus soient offerts gracieusement et en plus grand nombre qu’actuellement aux associations caritatives, surtout que la destruction des produits engendre jusqu’à 5 fois plus de dégagement de gaz à effet de serre que s’ils avaient été vendus.
Valeur (en millions d’euros) des produits non alimentaires détruits annuellement par les fabricants :
- livres et multimédia : 287 M€
- hygiène et beauté : 185 M€
- vaisselle et verrerie : 74,7 M€
- vêtements : 34,6 M€
- quincaillerie, bricolage : 15 M€
- électroménager : 9,6 M€
- chaussures : 8,8 M€
- sports et loisirs : 6,7 M€
- décoration et linge de maison : 5,6 M€
- jeux et jouets : 2,9 M€.
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