Les tarifs bancaires représentent 40% des revenus des banques
Selon une enquête menée par l’UFC-Que Choisir entre 2004 et 2009, les tarifs bancaires de gestion sont en constante augmentation tout en étant difficilement compréhensibles. Parmi les plus fortes hausses, l’UFC-Que Choisir note par exemple :
- le remplacement d’une carte avant échéance : + 92,4%,
- le forfait chèque : + 25 %,
- la réédition du code secret pour une carte bleue : + 24%,
- le transfert d’un PEL : + 21,5%.
Les offres packages sont loin d’être avantageuses puisque sur les 12 banques étudiées, 10 opèrent une surfacturation des services de 25,7 %.
L’association de consommateurs dénonce également le passage des services gratuits en 2004 à des offres désormais payantes.
Au total, les services tarifés représentent 40% des revenus des banques de détail, ce qui représente 15 milliards d’euros.
Dans son rapport remis au Ministère des Finances, l’UFC-Que Choisir y a inclus 7 propositions afin de mettre un frein à la dérive des frais bancaires :
- information préalable du client avant le prélèvement des frais sur son compte,
- dénomination commune obligatoire des différents frais,
- résumé des tarifs pratiqués pour les principales opérations,
- harmonisation des tarifs affichés dans les brochures en tarifs annuels et par opération,
- définition du découvert non autorisé,
- création d’un observatoire des tarifs bancaires sur les opérations les plus courantes,
- limitation du nombre et du montant des frais de sanction.
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